Bamako, la "plus africaine de toutes les capitales", ainsi est communément connue notre aimée Bamako, et bien que nous ne saurions pas exactement dire à quoi cette affirmation se rapporte nous devinons qu'ils ont quelque chose à voir avec le tumulte que l’on respire dans ses rues depuis que le soleil se lève et jusqu'à ce qu'il se couche, le coloris de ses marchés, l'essaim de cultures et de traditions qui vivent ensemble dans l’harmonie, mais aussi la croissance incontrôlée, les infrastructures déficientes à cause de cette même croissance incontrôlée, le trafic impossible (…).
Et voilà que marcher dans les rues de Bamako peut parfois se révéler une tâche difficile, entre les Jakarta*, les trottoirs qui apparaissent et disparaissent, des canaux ouverts pour la canalisation d'eaux de pluies et plus encore. Cependant, nous pouvons rencontrer de temps en temps, ces havres de paix que sont le potagers urbains et qui sont éparpillés dans les différentes communes de la capitale. Ces potagers qui aident à approvisionner la demande d’aliments de la capitale, représente aussi le milieu de vie de beaucoup de familles victimes de l'exode rural. Parmi ceux-ci nous pouvons trouver une grande variété de cultures locales. Les champs de mangues, avec ses arbres infinis méritent d’être mentionnés tout particulièrement.
L'avenir de ces parcelles dépendra principalement de la gestion de la propriété de la terre et de l'accès à l'eau.
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